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Ce graphique retrace l'évolution des langues celtiques, du celtique commun, parlé à l'âge du Fer, aux langues néoceltiques, parlées aujourd'hui. Il prend la forme d'un "arbre généalogique des langues" et a été réalisé d'après l'ouvrage de Francis Favereau, Celticismes – Les Gaulois et nous, paru en 2007. En voici le détail, de l'âge du Fer à aujourd'hui.
Pour la période de l'âge du Fer, on trouve, issus directement du celtique commun, le celtique continental et le celtique insulaire. A la même période, le grec et le latin sont également parlés.
À mesure que la chronologie avance vers la fin de l'âge du fer, le celtique continental donne naissance, entre autres, au galate/gaulois. Le celtique insulaire, lui, donne naissance au brittonique.
Au haut Moyen Âge, l'usage du gaulois disparait peu à peu avec la conquête romaine et l'arrivée du latin, au profit du français. Toutefois, l'apport de la langue britonnique, contribue à revitaliser la langue gauloise, pour donner progressivement naissance au vieux breton. De l'époque moderne à nos jours, le vieux breton évolue et donne naissance au breton actuel. De la même manière, le cornique (parlé en Cornouailles) et le gallois (parlé au Pays de Galles) actuels sont issus du britonnique apparu à l'âge du Fer.
Le celtique insulaire, outre le britonnique, donne également naissance au goïdélique, qui évolue vers le gaélique au Moyen Âge. Aujourd'hui, le gaélique d'Irlande, le Manx (parlé sur l'Île de Man) et le gaélique d'Écosse sont issus du gaélique du Moyen Âge.
À l'échelle de l'Europe continentale, l'usage de nombre de langues celtiques, dont le gaulois apparu au 4ème siècle avant J.-C., disparait progressivement avec la conquête romaine et l'arrivée du latin.
En Bretagne toutefois, les migrations des populations de l'actuelle Grande-Bretagne entre le 3ème et le 6ème siècle après J.-C. contribuent à revitaliser une langue celtique en voie de disparition. L'assimilation du gaulois préexistant en Armorique et du brittonique, langue des populations de l'actuelle Grande-Bretagne, donne ainsi progressivement naissance au "vieux breton".